Le jeu pernicieux de l'Occident dans la garderie politique de ses enfants congolais...

La colonie dont ils ne se départissent jamais. Un pays sous emprise. Un territoire sous la botte de la tyrannie interne et externe. Un pays flouté par des amitiés fantoches de ceux qui se prétendent vouloir son bien.
Un pays au bord de la dislocation, pas par hasard, mais par préméditation. Un pays aux politiciens qui n'ont aucune vision si ce n'est celle du pouvoir pour le pouvoir, d’où qu'il vienne. Un pays où la traîtrise est une vertu, où la dignité est occultée des mémoires par l’appât des gains personnels.
Un pays qui sombre dans la violence et l'amnésie oubliant ceux qui orchestrent ces scénarios par personnes interposées que nous appelons les chiens de la politique de chez nous, des marionnettes à la merci de différents protagonistes africains et occidentaux qui veulent placer leurs pions dans l'échiquier national alors que personne ne parle de millions de morts dont nous souffrons depuis 1996, pour lesquels aucune perspective de justice n'a été envisagée jusqu'au aujourd'hui.
Un pays où la conscience insurrectionnelle contre le vrai mal est placée sous sédatif, oubliant de puiser encore et toujours dans l'histoire pour voir la taille de cette supercherie qui nous coûte des vies et de l'énergie.
Un pays où la tribu vrille toute lucidité et ne permet pas de prendre de la hauteur pour voir à la fois la vaste blague de la communauté internationale qui nous oppose jusqu'à nous entre-tuer et tout le traquenard qui donne de l'opportunité à un diablotin de sortir de la bergerie, vêtu d'une cape avec un regard d'ange et tout le monde va le psalmodier. Un pays coincé entre la cécité de l'histoire, la soif de liberté et la bêtise de l'intelligence.
Un pays où le pouvoir n'est que vide de la pensée, sans construction de l'homme intérieur, édifiant qu'une fatuité du service public, pour qu'il en émerge qu'une vacuité absolue dans l'agir de l'homme.

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