Le deuil d'un orphelin de mére : Poème...

Que des sons rédondants dans le fond de la mémoire,que des images imparfaites dans le brouillard des souvenirs,une absence éternelle que rien n'arrive à combler,un vide insondanble où mon être se sent ponctionner d'une bonne part de vie, tu n'existes plus que dans le récital de ces hiers qui ont vu tes instants allégres de future maman.
Que des discours arrivent à mes oreilles pour me parler de ce que tu fus pendant ma gestation,que des photos défilent sous mes yeux pour me dire combien mon charme n'est qu'une émanation du tien,dont je suis la copie approximative,que des larmes silencieuses exfiltrent de mon âme derrière ce paravent de maturité et de timidité.
J'ai été à la fois ta joie et ta tragédie car dés les premières heures de mon existence,tu avais cessé d'être,m'abandonnant à la vie et me léguant ton souffle pour continuer à exister,prolonger ce qui s'est arrêté en toi : la vie.
Je refuse de baigner dans les témoignages pour aller dans les abysses de mon subconscient ,chercher dans le fond de cette complicité génétique qui nous liait la conscience de notre si belle entente d'antan,le charme d'une mére,la mienne,en qui j'ai vécu comme bébé.
Dans les sillons de mes pensées,je peux imaginer la beauté de ton sourire de porter l'être que je fus,le poids de ces espoirs circulant à son époque dans ton esprit pour rêver de mon avenir radieux.
Oh!Mére,comment ne pas te pleurer?
En moi,quelque part,un deuil subsiste pour toujours jusqu'à ce que l'au délà nous reunisse.

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