Le complot orchestré contre la paix au Congo-Kinshasa par les traîtres de la cause nationale.

Tout se détériore, tout s'effrite, l'ambiance délétère s'accentue. L'air est rempli de vices, l'inspiration maléfique devient fructueuse, le bon vivre dont rêve le peuple  apparaît plus que fétide. Le pays agonise, non parce que les musiciens chantent, mais parce que telle une dépouille étendue dans une savane en train de rendre l’âme, des charognards ivres de plaisir immonde attendent l'instant de son dernier souffle pour se livrer à cœur joie à leur macabre besogne si indispensable à leur survie au détriment du triste sort que subit la victime, cette mort douce et lente pleine de souffrances.
Tout se détériore, tout s'effrite, l'ambiance délétère s'accentue, l'air pue le trépas à profusion pour que s'installe la confusion, pour que la déréliction se multiplie et que le peuple abdique son désir de changer le destin catastrophique que lui conjugue cette classe politique faite des rebuts de tous bords, des survivants d'iniquités ancestrales, parentales et fœtales, portant entre leurs mains à un moment ou un autre la responsabilité de ce drame qui traverse les années sacrifiant des milliers de compatriotes ayant la misère pendant tout leur parcours terrestre jusqu'à ce que s'éteignes en eux la vie.
Triste dessin que peint cet éveil des consciences où, au moyen d'une résipiscence que nul ne peut attester de sincère, nous pardonnons si facilement à tous les flibustiers qui ont appauvri le pays parce qu'ils osent chanter  à cor et à cri contre l'ignominie qu'ils ont longtemps servi, longtemps consolidé par un service dévoué, cette dévotion ne jurant que sur le nom du cerf au service de la dépréciation de l'œuvre en laquelle Lumumba croyait jusqu'à perdre sa vie. Pour elle.
La terreur s'est installée depuis, à l'Est depuis belle lurette, au Kasaï depuis la vie se fait charcuter avec plus de quatre-vingt fosses communes où des compatriotes ont été assassinés sauvagement et méthodiquement par une soldatesque à la merci d'un ordre lugubre et dantesque pour que se perpétue le sourire moustachu sur ce visage boursouflé qui se goinfre d'une autorité cynique que reflètent ses yeux exorbités dessinant des cernes gluants dans un regard plein de morbidité, comme si la peau seule reste le rempart pour que les orbites ne s'extirpent pas de son crâne ; maintenant pour célébrer l'apothéose de son sadisme, le maigrelet au visage mièvre d'il y a seize ans s'offre le sinistre plaisir depuis un certain temps d'embraser Kin La belle, en portant au cœur de cette grande mégalopole l'épée de ses exploits meurtriers derrière le beau et sombre prétexte de l'insécurité bien sortie de son imagination purulente juchée dans sa grosse caboche engraissée depuis toutes les soupes que sa situation de filou numéro de la République monarchique, dont il ne veut en aucun cas se séparer, rêvant d'éternité, sinon d'après lui, le vide qu'il aurait laissé ne peut être comblé que par le déluge de ses élucubrations démoniaques, lui permette.

Alors dans un contexte d'implosion voulue, cousue depuis les officines secrètes de sa Majesté, heureux de se considérer ainsi, mais refusant de l'admettre en public, on trouve des langues aiguisées de flatterie, des lèvres charnues de prébendes perfides que le système leur octroie qui chantent à la gloire et la pérennité de l'adulescent Ogre qui siège dans la périphérie de Kin La belle, des langues vendues pour qui n'existe de logique que l'argent, peu importe les moyens d'en acquérir, l'essentiel est d'en avoir et de régner en potentat parmi la pauvreté des leurs pour qui ils sont ni plus ni moins que des petits dieux, oui, des petits dieux traînant derrière eux des sacs de merde et de la chair faisandée de leurs compatriotes. Des traîtres pour qui la guillotine serait une excellente suggestion le jour de la révolution.  

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