De nouveau éblouit dans l'incertitude ...

Puis de nouveau comme dans un mécanisme de souveraineté et de plein droit , l'angoisse reconquérait mon esprit . Je m’attelais à ouvrir des perspectives pour éclairer mes idées remplies d'incertitudes mais en vain . Le vin de l'inquiétude enivrait l'ectoplasme dans un délire presqu' extatique . Je voyais l'incommensurable impuissance de mes capacités afin d'écrire le sort à ma guise ; je n'étais plus qu'un survivant des temps inespérés , le brouillard du désespoir obscurcissant l'aube souhaité de vive voix pour des lendemains de paix . J'avais appris à coloniser mon angoisse pour contrôler la souffrance dans cette solitude où le froid d'automne annonce l'hiver avec brio , Je palpais à l'indicatif présent et à la première personne ce que valait l'expression : être réduit à sa plus simple expression . J'entendais le souffle de l'orgueil ronfler pour que l'homme que je suis ne s'affale point sur le lit de la déception , qu'il reste débout afin que son triomphe soit envisageable , mais je ne pouvais non plus ne pas sentir mon visage lapé par ce vent de l'imprédictible régentant depuis mon destin .