Sa colère obscure ...

Je percevais encore l' incontinent plaisir dans ses yeux verts, quand elle sautait dans mes bras au moment où je pouvais apparaître à notre lieu de rendez vous. Toute cette belle romance n'était plus qu'une fable que l'écrivain immortalisait dans ses lettres de nostalgie avec élégance, afin de rendre les souvenirs inoxydables.Je priais le temps d'assouplir cette insoutenable haine dont son esprit me créditait si naturellement, cette répulsion chargeant son âme de tant de souffrance stérile meublant le parvis de son existence.
Hélas, non plus je n'avais le courage de lui en parler parce que je connaissais ses aptitudes enclin à l'indifférence notoire et banale : cette suffisance insensée quand elle se jurait de ne rien vouloir savoir, ni de vouloir comprendre. Je ne me fiais qu'au temps qui a la capacité de révéler la véracité intemporelle ou l'obsolescence de toute logique, afin qu'elle se rendes compte de l'absolue inutilité de percher sur cette perspective de haine, où elle ne souffre plus qu'elle ne cherche à m'oublier. Elle avait le droit de s' amnésier, mais dans la haine, cela serait une insupportable et longue souffrance.

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