Un bémol sur la hargne de revivre ...

Un élan de lassitude imprégnait le vent, la vastitude dans laquelle s'étend le ciel en était imbu, la multitude d'arbres s'arrosait d'humidité pendant sur les instants, et le parvis de ce bois s'imprimait en feuilles sèches et croustillantes craquelant à chacun de mes pas. Ces bruits sous mes pieds me rappelaient combien j'étais loin des miens, et de ma patrie : je voyais cette vaste solitude que je me payais au nom de la paix à obtenir dont rêvait mon esprit.
Des flots ininterrompus de tristesse déferlaient dans mon âme, coloriant mes attitudes au gré des pressions, d'afflictions, et des décompressions sur le fil d'un temps que je m'obstinais à coloniser sans succès, alors, l'indifférence des vaincus imprimaient ses empreintes dans mes yeux vides de toute expression.


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