Du sang pour arroser l'arbre de leur pouvoir

Dans ma bouche orpheline de mots
Que de maux s'entassent et se tassent
La tristesse en fait son nid
La politesse m'incite au silence de la prudence
Mon regard se peint de quiétude
Mais pas de lassitude
Mon esprit ne respire que le bon sens
Pour ne point succomber à quelque forme de turpitudes
Néanmoins je m'octroie une servitude de la colère
Pour crier et dénoncer la régence de sang et de chair humaine
Courbant l'échine à la conscience éveillée du peuple
Que l'on peine à enchaîner
Qui dresse sa poitrine nue et ses mains désarmées
Devant la barbarie des canons

Ayant remplacé l'écrasant poids du pouvoir colonial d'hier

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