La conscience avant l'abus...

Elle agrippa ma chemise pour se coller à ma poitrine. Ses mains pinçaient avec délicatesse les protubérances de mes muscles sur le t-shirt cintré que je portais. Ses yeux ivres d’admiration me déversaient un respect attendri. Le souffle chaud de sa respiration transperçait le tissu de mon linge pour se répandre sur ma peau. Puis je sursautai comme dans un rappel inespéré, je pouvais palper son arrière train. C’était le clou de ce bénéfice que je pensais tirer d’elle. Alors je tentais la manœuvre d’abord en passant les mains sur ses fesses en caressant le tissu de sa robe. Sa peau lisse m’incita à répéter le geste. Elle réagissait dans une transe à la fois réceptive et salace. Un laisser-faire qui me poussait à aller encore plus loin dans l’exploration de ces collines douces jusqu’au fond de la vallée humide parcourue de cette rivière dont les eaux enfouies sous la terre ne jaillissent qu’après une excavation. En plein dans la jouissance de cette concupiscence impromptue qui me tombait dans un heureux hasard, un fil de conscience traversait l’obscure pensée qui m’obnubilait. J’étais en train d’abuser de cette femme qui m’avait fait confiance, qui peut-être espérait reconstruire une vie avec moi. Un remord sorti des dédales de mon esprit m’accolait un sentiment de culpabilité subite et suffisante pour que je remisse en question ce que je pensais me permettre avec cette femme derrière la bâtisse de Transport Lausanne.  Ainsi je repris pleinement contrôle de mes instincts, et me ravisai.     

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