Après le souffle de vie ...poème...

Elle ne semble plus que tenir qu'à un fil, en insurrection pendante et séditieuse se lève le mal en moi...
Je sens dans les tréfonds de mon corps, ce bouillon si bien infiltré contre lequel je n'oppose que mon obstination à la vie
Vivre, en suis-je vraiment Maitre?
Au delà de cette nature que je peux entretenir, y a-t- il pas dans cette profondeur de l'univers, une force qui tient chacune de nos destinées entre ces mains, les ayant déjà façonnées...
Je sais en tant qu'homme, je quitterais cette terre parce que l'éternité est un luxe auquel je n'y crois guère, mais au contraire je crois à la survivance de l âme....
S il advenait qu'un jour, je sois emporté par cette fin inéluctable vers laquelle chemine toute existence, qu’ il me soit permis de demander à ceux à qui je fais de la peine de me pardonner et de professer à vive voix le pardon à ceux qui ont préjudicié mon existence consciemment ou inconsciemment...
De toutes mes forces et de cette volonté de fer qui ont toujours habité le fond de mon être, je m'investirais à faire triompher cet idéal, celui d'être utile à ceux qui, un jour, estimeraient mes modestes capacités comme indispensables à la réalisation de leurs nobles objectifs, dans la mesure de ce que je puis donner, je le ferais...
Quant à toi, dernière personne à qui je fais un serment, j’aurais aimé te rencontrer bien avant, afin de me rasséréner dans ta nature si proche de la mienne,
Construisant notre futur dans cette commune instinctivité de la vie...
Hélas, je te croise si disponible à mes souhaits et cette longue distance ne me laisse guère le choix que celui de la force des maux traversant à plus d'une satiété l'âme du poète que je suis, livrée à toutes ses contradictions existentielles, épistémologiques et axiologiques...
Puisses L'eternel en qui mon esprit croit fermement me donner encore assez de vie et d'intelligence pour que les mots, les miens, suscitent l'humanité, la conscience et la raison...
S'il advenait qu'un jour malgré ma rage de vivre que l'étincelle de la vie s’éteigne, tendre moitié, puisses-tu me faire vivre en tant qu'homme des lettres...

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