L'aube des espoirs : poème....
Une fragrance,
En l’air plein de
vie,
Pendait dans le
charme flou de l’aurore loin de minuit ;
Quand la nuit évanescente
s’en va et se voit dévêtir de sa cape sombre sur les instants encore précaires
de l’éclosion du jour nouveau,
Dont l’éclat dans
les profondeurs meurtries de mon être, ferait peut être naitre la petite étincelle,
Tonifiant les pas
patauds crissant sur les feuilles mortes d’arbres desséchés par le temps âcre
D’où proviendrait
une flamme de revivre les lendemains avec exaltation.
Des sons sont
entendus dés le matin,
Quand la rosée
bien fraiche sur les pétales de fleurs glissant lentement sous l’impulsion des
premiers tendres rayons du soleil,
Arrosant le sol
avec timidité,
Se diluant dans
les grains de sable secs qu’elle tente de séduire de sa fraiche douceur.
Que des lueurs perçant
les rideaux de mon âme obscurcie,
Illuminant l’antre
de mes maux têtus et fondus dans le noir absolu de la déréliction,
Imbibant à l’esprit
avachi son impulsion de revivre, et ressuscitant grâce à la mélodie d’oiseaux
retentissant dés l’aube, la passion de vivre.
Dans le silence
de ma solitude brillant de sollicitude,
Où semblait
poindre un tumulte fracassant, l’espoir se hâte de tisser son armature
Afin de palper la
certitude de son retour à la vie,
Ainsi voir le
destin reprendre corps, et aussi que les désirs jaillissent de nouveau sur le
fil du contemporain.
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