Douce pénitence...

Même pas un écho, le silence peint les murs de la maison, ceint toutes les pièces, l’instant transpire de morosité, qui fusionne dans mon métabolisme que mon visage se crispe, s’avachit, se comble de tristesse, même qu’une certaine lassitude s’affale sur le corps que je tiens encore débout, débout pour que rien ne sombre, que rien ne s’effondre, que rien ne soit absorbé dans le tourbillon de cette solitude sinistre. 
Une douceur morose se respire dans la quiétude acariâtre de cette absence pleine de tes vides présences comme des hologrammes, ce néant m’insupporte, je supporte à peine cette profonde souffrance que la circonstance laisse croître, de la résilience j’en ai l’habitude, mais cette fois-ci cela m’est difficile d’en faire preuve, alors je souffre doublement, de par ma sensibilité humaine et de par mon incapacité à activer ma résistance.   

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