Le peuple contre ce pouvoir inique

Deux millions trois cent quarante-quatre mille kilomètres d’impatience, une impatience qui culmine vers la crête de l’implosion, malgré que des réunions sécrètes se multiplient pour éteindre l’avalanche de cette colère que ne cesse de nourrir le peuple contre cette bande d’énergumènes qui ont fait de la république un conglomérat où ne s’évertuent que médiocrité, idiotie et imbécillité sur fond d’ivresse folle des plaisirs salaces de la quéquette. 

Des gens prompts à baisser la braguette devant toute femme, qui ne signifie pour eux qu’une session de cueillette dans le jardin de Vénus, des adeptes jusqu’à l’ivrognerie des délices inouïs et succulents de l’origine du monde, tellement accrocs qu’ils sont capables de s’astiquer le bambou seuls des heures pour que jaillisse le jet de liquide visqueux de leurs entrailles afin de s’anesthésier du sale boulot qu’ils se sont assignés depuis contre le peuple. Cette oligarchie de l'Engundelé.

La grogne bouillonne, ronfle dans cette casserole de la servitude où les langues ont été clouées sur la croix du silence et de la soumission. Le pays entier ne rêve plus que de vengeance, de vengeance contre l’indécence, la roublardise et l’insulte que vaut ce régime qui a tout bradé, qui nous lègue une misère plus grande que celle dont nous avions hérité du régime précèdent.