Une décision qui pue la légèreté et le racisme au collège Georges Charpak de Gex en France

Cabale sordide dans une école française contre un élève afro-descendant
La triste histoire se passe à la lisière de la frontière suisse, dans la petite et paisible ville de Gex au collège Georges Charpak. B. âgé de dix-sept ans, baraqué et beau comme un guerrier Mbudza, puisqu’il est originaire de la république démocratique du Congo, dont les parents vivent en Suisse depuis plus de vingt-cinq ans, est accusé par un groupe de six filles de viol. Un viol collectif qu’il aurait commis sur elles au même moment. 

Saisie de la dite affaire, la direction de l’école convoque les parents de B, qui contestent l’accusation grave portée contre leur fils, mais la direction de l’école enclenche un ensemble de sanctions pour le punir. D’abord, il est assigné à la maison pendant trois semaines avant les vacances de Noël et de Nouvel An, puis son sort devrait être scellé par une lettre de renvoi qui proviendrait de l’inspection de l’éducation nationale française, et pour l’année en cours, il sera contraint, avec ses parents de trouver une autre école.

Un témoignage de contrepoids 
D’après les parents de l’élève B que  nous avons rencontrés à Gex, une autre fille de l’école qui a requis l’anonymat leur a remis un élément sonore dans lequel il est clairement entendu de la bouche des plaignantes que l’affaire n’est qu’un coup monté pour en arriver à la sordide exclusion de B de l’école. Elles vont même jusqu’à affirmer qu’un professeur serait à l’origine de cette sale affaire, selon les dires de la fille qui a requis l’anonymat.

Quelle  a été la méthodologie de l’enquête de la part de la direction de l’école ?
La pendante question au regard des faits tels qu’exposés est de savoir sur quelles bases la direction a-t-elle établi que B était coupable. Est-ce une simple dénonciation peut-elle suffire pour condamner un élève quand on connait la sensibilité et la délicatesse de la question actuellement, la versatilité et les animosités que se nourrissent les jeunes en milieu scolaire aujourd’hui afin de ne pas faire des victimes gratuites d’un règlement des comptes ?

L’école peut encore se ressaisir

Pour démêler le vrai du faux il sied à la direction de l’école de ne négliger aucune piste afin qu’éclate la vérité, sinon cela s’apparenterait à une célérité décisionnelle non loin d’un racisme simple et cynique dont le but est de faire non pas apparaître la franchise des événements, mais la rigueur d’une sanction contre un adolescent innocent, dont la réputation serait marquée à vie par cette hideuse tâche : celle d’un violeur potentiel, alors que, peut-être, avec le sérieux des investigations, la collecte des informations autour des protagonistes la lumière de la vérité pourrait jaillir afin que justice soit rendue en toute impartialité. 



Commentaires

Articles les plus consultés