Amalgame d'ombres et lumières ....

"J'ai vu , j'ai bu , j'ai cru , j'aurais pu
J'aurais dû , mais je me suis tu
J'avais déja su , la langue s'est bien retenue
L'esprit têtu dans le silence
Afin que rien n'échappe à ma sensibilité
Que j'entendes ce qui se chuchotte dans les profondeurs inéxtricables de son être
Le frou frou de ses intentions mutiques et maléfiques 
D'éxécuter suavemment son plan machiavélique
Ainsi donc , je restais bien impassible et
Avec bravoure et transcendance
Acceptant la pilule amère
Passant pour un idiot pris en étau dans un cul de sac
Je lui laissais le plaisir d'user de sa fourberie sans retenue
Se croyant assez futée pour me mener en bateau du haut de mes quatre décennies révolues
Alors de ses yeux suintaient cet excès de pouvoir
Une assurance maligne ne pouvant échapper à mes instincts de poète
J'avais bien lu le mal se répandant de sa douce main et le vénin de sa langue aguichante
Afin de perpétrer le crime parfait insidieusement sur l'innocence et la limpidité de cette idylle me paraissant si parfaite
Adepte de la banalisation à outrance au nom d'une renommée caracolant vers le summum de la raison cartésienne
Elle est convaincue de son droit alors légitime de s'enfoncer dans les abysses de la triavilité et du cynisme
Un privilège reservé aux ayants droits d'une certaine monarchie d'une certaine époque
Sûr que la surestime est passée dans les gênes modifiant la perception de soi
Alors l'humilité se présente alors comme une thérapie
Dont elle use avec démesure
Ne produisant que le contraire des éffets escomptés
Car le bouillon d'orgueil est si patent et tonitruant qu'il est difficile d'occulter ses contre éffets
Alors de ce méli mélo ne sort plus qu'un désequilibre timbré de révulsions où la raison et la conscience n'apparaissent qu'en trêves épilleptiques
Elle est bien tordue , et vendue à cette dialectique d'ombres et lumières
Une âme livrée en vadrouille dans les jardins du libertinage à la poursuite d'un bonheur incirconscrit"