Dans le silence des soupirs ...

Soupire,
Pire que de s’abstenir de respirer
Laissant filer l’air sur le fil du désir
Traçant les contours du plaisir pouvant pimenter l’existence
Non finir sur le parvis du verbe,
L’action de discourir
Abandonnant les gestes ,
Essaimer les élans où le vent peut tout défaire
Non! ne point faire taire les décibels d’enthousiasme décrivant sans ambages
Les spasmes discontinus où s’enchevêtrent en harmonie tumulte
Le cumul ostentatoire marquant la plénitude de ces allégresses
Bien remplies de concupiscence,
Cette essence embrasant les envies
Pleines dans cette chair révélant toutes les dimensions de ces potentialités
Bruire dans le silence de l’abrasion des corps, dans la friction des attirances
Moites et muettes , diluées et fondues sur l’aire des murmures lascifs
Annonçant le summum de l’hébétude de la raison et l’apothéose de l’éxtase
Une conspiration mutique des inassouvies et insatiables convoitises sensuelles
Une passion exponentielle se délitant en filigrane, s’effilochant
Dans sa lente consomption, activant cette absorption des appétits instincts

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