Le Congo-Kinshasa, un pays des charniers...

Un pays des charniers. Kinshasa, Bas-Congo, Kasaï, Sud-Kivu, Nord-Kivu.
Et, le silence politique autour de ces morts. De ces électeurs à jamais de privés de vie et du vote.
Pire au Kasaï, des enfants ont été massacrés comme on le fait pour un essaim de mouches.
Et, c'est le silence, de ceux qui gèrent ce crime et de ceux qui rêvent d'y être associés. Ils se taisent; ils parlent des noms: trois, un, puis d'une lettre.
Alors que le peuple meurt et pleure. Aucun élan de solidarité, aucune larme n'accompagne son deuil.
C'est le silence! Puis s'ensuivent d'idiotes querelles pour un leadership pendant que le pays se meurt, vidé de sa substance: le peuple.
Ce qui est insupportable, inadmissible; c'est cette bassesse politique de tous ces potentats qui adorent s'entendre appeler "excellences", qui ne sont que cette honte dont se couvre la prestigieuse date de notre indépendance.
Une vraie bande de flibustiers et renards autour d'une proie à dépecer, immunisés à toute forme de honte.
Le pays se meurt, précipité dans une clameur d'obscure passion, le sang coule, le fruit du crime saoule ceux qui tiennent le pouvoir, ceux qui en rêvent roucoulent de ne point y être associé: le bal du diable est alléchant et lugubre.
Prêtre silencieux régnant depuis la berge du fleuve Congo. Le magistrat suprême et garant de l'insécurité nationale.

Une insécurité tous azimuts.

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