Le bal effronté des clowns politiques au Congo-Kinshasa....

Des mots incisifs chaque fois que point une acerbe critique autour du chaos que dessinent leurs intrigues lugubres qui assombrissent le destin que chante radieux notre hymne national. L'étourneau ivre de victuaille que lui verse l'ignoble déité qui tient de sa main généreusement maladroite les millions de kilomètres carrés de terre où siège le cœur de cette patrie, celle de nos aïeux qui ont versé de leur sang face à la prépotence de ces canons d'outre terre venus s'accaparer de leurs destins sous l'avilissante cape de la colonisation.
Dans le silence sur son visage bouffi de chair touffue comme une tomate engraissée d'une agriculture intensive, le freux aux yeux exorbitants observe, comment avec la stricte observance ses gobelins s'évertuent dans le mensonge et dans les assassinats pour que son règne pérenne se fasse loin des encombres de ces libertés rendues moribondes par tous les prétextes de compromission que d'opposition.
Le peuple rudoyé n'abdique point, son front levé et son torse nu, rien n'ébranle sa ténacité devant ce quintal de crimes et d'ignominies dont le maître rêve de se servir pour lui courber l'échine, que s'avachissent à jamais son besoin patent de liberté et de bien-être afin que l’homme congolais se dilue dans le tracas de sa misère annihilante de tout essor de raison, qui ne laisse prospérer que des instincts de survie, loin de toute éclosion à la fois rationnelle et responsable de l'existence.
Depuis son palais où il infecte le pays par son mépris, l'ogre joufflu, adepte du mutisme niais, soupire pour le malheur pieux sur ceux qui se dressent sur le chemin de sa gloire éternelle, comme dans les saintes écritures; son labeur affectueux comble le parvis de la nation du sang innocent des compatriotes ayant compris toute la supercherie que valent ces années d'obscurantisme, où la dignité et le prestige de notre histoire se sont vus avarier dans un leadership faible, ne sachant hausser le ton devant ces compères de la sous-région, et despotique, prêt à dégainer la grosse armada pour que baisse la fièvre libertaire dès que le peuple s'agite et cogite.
Avec sa gouvernance infecte, dénuée de toute fierté, loin de tout altruisme de promouvoir la vie, sa fiabilité et sa tranquillité, du haut de sa prestance remplie de son mutisme béant, un charisme ténébreux, comme l'embouchure du fleuve où les eaux s'engloutissent dans la crevasse logeant l'océan dans un tumulte absorbé à son tour par la profondeur d'un silence funèbre, son imagination marque le pays d'un sceau macabre dont se souviendrait toute âme éprise de donner à notre identité ses lettres de noblesse dans le concert des nations, et ne suscitant que des vocations pour laver cet opprobre valant presqu'une ordalie maléfique de la providence dans la conscience populaire.
De nouveau sous la botte de cette domination par procuration et au profit de la modernité, sous la régence d'un usurpateur, la colonisation a repris avec tous ces cyniques attributs dans le piétinement des droits et des libertés fondamentaux; dans le rôle de proue, se trouve petit diable deviendra grand, qui a déjà appris comme un adulte, comment tenir dans sa paume de mains septante millions d’âmes et manipuler à dessein ses détracteurs qui, aujourd’hui, lui courent après pour le respect d'un parchemin sur lequel ne se trouve aucunement sa signature, ni l'engagement de sa bonne foi. D'ailleurs, ses fidèles lieutenants avaient évoqué déjà la sémantique connue sous le formule: "Sous réserve"

   
     
    

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