La simplicité d'une âme au service de l'homme...
C’est dans mon cœur que je ressens le poids de
l’antipathie, elle m’est déversée gratuitement, j’en suis habitué, habitué à la
haine des hommes, à leur potentiel sournois d’en vouloir derrière des
insidieuses provocations.
J’ai une âme qui a vécu
la roublardise et le mépris, depuis elle n’en souffre plus, au contraire elle y
peut survivre, aucun effet n’entaille son for intérieur ; c’est de mes lèvres que
me vient toute la légèreté de ce sourire qui remplit mon visage d’indifférence,
loin de regrets de jadis qui m’attristaient, reclus dans la bulle de ma bile où
je méditais sur la nature humaine.
En tant qu’homme, au
fond de mon être, existe un appel auquel mon esprit souscrit, qu’il suit avec
allégresse en restant bien ouvert à l’homme tout court, acceptant qu’en lui
subsistent des logiques aux antipodes des miennes faisant l’originalité de sa
personnalité, qui n’est qu’un élément de la diversité que regorge l’humanité.
Chaque jour qui passe,
j’observe, ris ; écris, décris l’existence et ses péripéties, surtout la
complexité que vaut l’animateur principal de cette dynamique qu’est l’homme,
surtout ses confessions et ses contradictions qui font que les sciences
sociales ne cesseront d’avoir matière à réflexion, derrière mon silence, non
comblé de perplexité, c’est mon émerveillement tacite qui s'extirpe dans mon
calme devant cette réalité insondable et imprévisible que valent les
comportements.
Loin de me prendre la
tête de les avoir complètement compris, je m’applique chaque instant à me
comprendre et à les comprendre aussi ; je me découvre en individu sans cesse en
mutation, apprenant de soi-même et des autres, tirant des conclusions fondant
mon ego dans un silence d’humilité en tissant une philosophie de vie que
bonifient les âges qu’engloutisse mon destin.
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