Meurtres de masse au Congo-Kinshasa...
La mort est devenue un cadeau
qu'on offre aux congolais en plus de cette misère inacceptable et exécrable que
leur créent les politiciens dans cette boulimie de postes, oubliant que le
peuple est en train de se faire massacrer parce que plus qu'eux, il a compris
toute la supercherie dont est victime le pays derrière cette mascarade de
démocratie, où la justice n'existe que pour les faibles, la protection et le
bien-être que pour une minorité solidaire dans le pogrom pour s'assurer le
contrôle entier de ressources du pays au détriment de la majorité, dont le rêve
est d'en faire des lèche-bottes. Huit charniers au moins dans le centre du pays (a), des vies arrachées de la terre
des hommes parce qu'elles ont manifesté toutes leurs frustrations devant ce
quintal d'injustices que le pouvoir de Kinshasa ne cesse de leur fabriquer
derrière des discours soporifiques; des morts qui n'ont de voix si ce n'est que
celles des vivants pour se faire entendre dans leur désir d’être vengés.
Des congolais massacrés à l'Est 1. D'après les allégations du gouvernement congolais, ces tueries seraient l'oeuvre de la rébellion ougandaise de ADF/Nalu, mais une enquête menée par les experts des Nations-unies pour la région des grands lacs, il est cité deux officiers de l'armée congolaise 2, dont le général Akili Mundos et le colonel Katachango Hangi comme complices de ces tueries qui endeuillent depuis 2014 la ville de Béni et les environs. Le premier était accusé d'incitation au crime et le deuxième l'était pour avoir fourni des munitions, des uniformes aux rebelles ougandais et aussi avoir communiqué les positions de l'armée congolaise à l'ennemi. Ce qui se nomme trahison et punissable par le code pénal militaire congolais. Mais force était de constater qu'aucune action judiciaire n'avait été ouverte pour établir la culpabilité ou l'innocence des dits officiers cités.
Des congolais massacrés à l'Est 1. D'après les allégations du gouvernement congolais, ces tueries seraient l'oeuvre de la rébellion ougandaise de ADF/Nalu, mais une enquête menée par les experts des Nations-unies pour la région des grands lacs, il est cité deux officiers de l'armée congolaise 2, dont le général Akili Mundos et le colonel Katachango Hangi comme complices de ces tueries qui endeuillent depuis 2014 la ville de Béni et les environs. Le premier était accusé d'incitation au crime et le deuxième l'était pour avoir fourni des munitions, des uniformes aux rebelles ougandais et aussi avoir communiqué les positions de l'armée congolaise à l'ennemi. Ce qui se nomme trahison et punissable par le code pénal militaire congolais. Mais force était de constater qu'aucune action judiciaire n'avait été ouverte pour établir la culpabilité ou l'innocence des dits officiers cités.
Dans le Bas-Congo, en 2007, des
émeutes ont opposé la police et l'armée congolaises à des manifestants
appartenant au groupe politico-religieux Bundu dia Kongo. Faisant un usage
excessif de la force, ce bras de fer s’était soldé par des tueries massives. Le
ministre de l'intérieur de l'époque affirmait que l'incident aurait causé une
dizaine de morts tués à l'arme blanche du côté de la police et de l'armée, et
septante morts du côté de la secte politico-religieuse. Après ses propres
investigations, la mission des Nations-Unies pour le maintien de la paix au
Congo dénombrera 134 morts. La secte politico-religieuse fera état d'une
disparition de plus 700 de ses membres dont elle n'avait plus aucune nouvelle
après ces évènements 3.
Au mois de février de 2017, de nouveau, des anicroches vont avoir lieu entre
les éléments de la police nationale congolaise et les adeptes de la secte
politico-religieuse Bundu dia Kongo interdit de fonctionner depuis 2007,
ceux-ci étaient venus réclamer le corps de leur chef qui aurait été abattu par
les policiers et qui se trouvait dans le commissariat de la ville. Cette
réclamation se transformera en émeutes qui causeront 12 morts par balles 4.
Au Kasaï, mêmement, une
embrouille entre un chef coutumier et les institutions déborde par un usage
agressif de la coercition engendrant des mécontentements graves au sein de la
population. Des violences sont d'abord perpétrées contre la famille du chef
coutumier aboutissant presqu'à son insurrection devant un pouvoir d'oppression,
et la réaction du gouvernement aboutira au meurtre de ce dernier. De là, une
série d'actions séditieuses seront menées par ses partisans et le gouvernement
dépêchera l'armée pour y rétablir un ordre chaotique dans les assassinats et
les exécutions sommaires. La première preuve de cette odieuse affaire est la
diffusion de la vidéo de Mwanza-Lomba contre laquelle le ministre de l'information Lambert
Mende tempêtait que c'était un mensonge à qui voulait lui tendre un micro à
propos. La pression nationale de la part des congolais de l'étranger s'étant
accentué avec un travail subtil de large diffusion par les médias sociaux, le
gouvernement de Kabila finit par réagir avec une justice militaire assujettie
qui a mis du temps à réagir 5.
Comme toujours une enquête des
Nations-Unies a été diligentée au Kasaï et dont les premiers rapports parlent de
l'existence d'une dizaine de charniers qui ne semblaient pas vraiment préoccupés la justice militaire congolaise, qui
s'est empressée pour la condamnation et laver l'opprobre sur un pouvoir plus que décadent au lieu de mener les investigations afin de prononcer les peines en connaissance de cause 6.
Quant aux politiciens, c'est la
paranoïa des postes autour d'un accord mort-né, qui leur promettait une
répartition égale et équitable du pouvoir dans le gouvernement afin de conduire
une période transitoire jusqu'aux élections, sans la garantie explicite du
président Kabila de ne pas briguer un troisième mandat.
Le peuple meurt; aucune bouche
politique n'en fait une chanson quotidienne pour donner de la voix à ces morts
disparus à jamais de la terre de leurs aïeux.
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