Je sais que tu ne me reviendras plus ...

Rêves dans le brouillard , ton image si pleine de charme 
Que j’essaie de retenir , cette innocence qui oint tes yeux verts 
Pas de trêves dans mon esprit imbu de tes caresses d’antan 
Des souvenirs d’hier reviennent avec la chaleur de nos instants chaleureux
Mes lèvres se passionnent de tes baisers que l’oubli voudrait effacer 
Sur ma peau , je peux encore sentir le parcours de tes doigts fins
La douceur de ton corps frôlant le mien dans l’obscurité de ton salon
Ainsi tout n’est plus qu’histoire dans les tiroirs du passé
Triste de dire que tu me manques
Je conjugue l’imparfait pour ne pas t’enfoncer dans les souvenirs lointains
Je refuse de te regarder dans le flou indistinct de mes sentiments
Mais je sens déjà la flamme de la passion s’amenuisant
Laissant présager l’extinction de la lumière
Me signifiant l’inéluctable sentence que nul ne peut effacer
Le gong des ultimes secondes retentit du silence de l’inexistence
Afin que tout se dissolve en son sein
Que rien ne subsiste encore ,
ni que sa poussière ne soit perceptible
L’odeur suave de ton corps se dilue dans le vent qui souffle
Preuve que tu t’en vas , malgré que je ne voudrais te voir disparaître
Qu’il me reste au moins un signe pour ne point vivre une éclipse totale
Tu es une femme magnifique ,
en tout cas je te sublime à juste titre et je ne sais dire pourquoi
J’ai longtemps résisté à l’idée de perdre l’espoir de te reconquérir 
Aujourd’hui je laisse le destin écrire les lendemains de tout ce que j’éprouve pour toi
Adieu ma belle aux cheveux roux , aux yeux verts
Sur ton regard , j’ai tout vu : la fraîcheur d’une amande mûre ,
La fureur d’un volcan en irruption , la candeur d’une fillette dans le trouble de l’adolescence , l’euphorie dans la consomption de la concupiscence
Je m’incline pour embrasser tes belles jambes et ton nombril
Un geste tendre que mon cœur affectionnait sous la lueur de la plaine lune
Quand les feuilles d'arbres bruissent de plaisir sous la caresse du vent
Merci d’avoir partagé des moments inoubliables avec moi
à jamais inscrits dans l’ombre de mon existence