Un monde sans lendemain

J'avais peine à digérer le déni de vie , de la beauté et du vrai sur cette terre 
Mes yeux supportaient le cynisme des sourires hypocrites 
Des allégresses falsifiées sur le piédestal du faire valoir 
Je regardais dans le silence ces regards plein de dédain 
J’entendais bruire les éraflures sur la dignité et le prestige humain
Une haine passive voltigeait , s’érigeait et se tissait entre les peuples
Livrant au désespoir la passion de l'autre et de vivre en commun
Une inhibition où l'existence s'atrophie d'indifférences intuitives sous le dôme de cette convivialité acariâtre
Je vis dans un havre de paix délétère où de plus en plus s’émaciait l'humanité
Un cumul d'iniquités justifiaient l'émergence de nouvelles identités
Presqu’un amas d’imbécillités dont se gavaient certaines consciences en quête d'originalité et de pouvoir
Si , mon époque est pleine de décrépitude où l'homme rampe dans les bas fonds de l'abject et de l'insensé