Les femmes travaillent et suent...
Les femmes suent, puent une
féminité sensuelle, sentent une passion odorante qui violerait à la respiration
la sainte promesse de chasteté d’un ecclésiastique, tous les orifices et les
fentes en elles transpirent des désirs comme une épilepsie des plaisirs inavoués qu’elles
s’acharnent à diluer dans une gestuelle pleine de fougue. Leurs cœurs bruissent
de charité que seule leur dévotion au travail proclame.
Les femmes suent, des rivières de
sueur coulent de leurs fronts jusqu’à mouiller un sable que sèche aussitôt l’intensité
d’un soleil endiablé, qui martèlent de ses rayons acariâtres tout ce qui existe en dessous, les
infiltrant avec promptitude jusqu’à l’infinitude de leur fraîche innocence afin
de réveiller l’âme de leur côté obscur endormi et, mettre en évidence cette
monstruosité qui n’est qu’une conséquence de sa piqûre maligne qui expurge de
l’homme toute la générosité humaine qui comblait son cœur avant que le mal ne
le suce sous l’ardente chaleur du jour sous les tropiques.
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