Quand le jour se lève dans le marigot...

Sous la chaleur qui monte, les regards, perlés d’une sudation au comble de la crue, ne se comblent que d’allégresse. La terre ne rend que des promesses, ce qui motive la cadence des pas dans cette forêt babillarde, où murmurent à longueur de temps, de nuit comme de jour, des insectes impaludés chantant les prouesses de l’infecte maladie qu’ils distribuent après avoir voltigé à des milliers de kilomètres de ce marigot pestilentiel où des crocodiles, les gueules béantes sur la berge, s’attardent longtemps ainsi dans l’espoir qu’un essaim de bestioles de tous genres s’assemble par instinct, bien attirés par la bonne hygiène de leurs cavités buccales, afin de les avaler d’un trait, faute de trouver une proie qui satisfasse les caprices de leurs estomacs.

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