Anarchie dans l’âme


Anarchie laminant le calme dormant dans son lit de tranquillité,
rêvant d’ubiquité pour remplir l’être de son aura lugubre afin d’en
faire un fond résonnant des diérèses et des synérèses, de ces sons
chiourmes, ruminés de fond de l’ectoplasme
Loin dans ce firmament où les espoirs échus sont dissouts dans
l’océan du désespoir hyalin, cet horizon sans fin dans cette
vastitude à perte de vue, ceignant avec poigne cette latitude et
cette longitude arrimées à l’altitude que s’octroie le mal
Sous le quintal de l’opprobre s’affichent avec témérité et
arrogance les dessins de la providence, écrasant l’aube des
espérances escomptés sur le fil de la destinée, conviant l’âme à
cette perpétuité où l’obscurité enceint les instants pendants
charriant le temps
Dans l’avalanche de l’affliction engloutissant tout essor
d’allégresse, comme exécutant l’ordre de la comtesse de la
déréliction, rêvant ainsi d’affadir la turbulence qui insuffle à l’être
le besoin de posséder la vie
Sur l’estrade du destin se conjugue ambigüités et fatalités, comme
un baiser fougueux et lascif ; afin d’empoisonner cette
bienveillance de l’âme sur l’esprit et le corps dans cette bonté sur
laquelle la destinée semble créditer chaque prélude, marquant le
début d’un nouvel âge
L’effroi de la solitude se meut lentement sans atermoiements, et
loin de tout émoi dans la plénitude de ses ardeurs, fendant la
carapace de cette quiétude où l’homme s’appesantissait dans
l’exercice de son karma

Commentaires

Articles les plus consultés