Extrait de mon roman ...
« Je
me retrouvais alors dans un grand hall où les gens passaient
et repassaient avec leurs valises ; ils les trainaient leurs roulettes . Ils s’arretaient
devant le tableau d’affichage des arrivées et des départs . Scrutant les écrits
éléctroniques pendant quelques instants , puis ils couraient ou ils s’asseyaient
pour attendre .
Quant à moi
, bien au milieu de ce vacarme lingustique qui m’était totalement étranger , le
dépaysement était plus que total . Mes yeux étaient bien vides de sens . Plus
je cherchais à comprendre mon invraisemblable présence à Moscou , plus le vide
de l’inéxplication étendait ses tentacules dans le fond de mon esprit . Je
devenais une mixture du perplexe et de l’égaré , mon regard en était le porte
étendard . »
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