Le souffle de l'abandon

Alors la voix s'est tue
Dans un silence absolu
Loin de bien d’utopies
Les yeux contemplant l’impuissance du présent
Le coeur portant malgré sa fatigue le poids de la solitude
L’esprit valsant sur les altitudes de la déréliction
Je regarde le monde sans le voir
Mes plaintes sont tacites derrière mes sourires
Ma dignité sur le barbecue de la misère
Je survis comme je peux
Dans les sillons composant mon existence
Retentisse le clairon de mon ras le bol
Mais je refuse l’obole de la charité
Pour mériter de vivre avec mon prestige comme homme
Je me sens essouffler de supporter
De la bravoure ; je dois m'en abreuver
Le vide semble avoir conquis la vie
Pour y meubler le diktat du néant

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