À nous peuple de faire en sorte qu’ils désespèrent de la politique...

Depuis plus de quinze années d’ignominie, de piètre gouvernance faite de corruption de grande ampleur pour manipuler à sa guise le jeu parlementaire de cette cynique démocratie et du bradage du patrimoine minier du pays, eux, les piliers de cette farce d’hier après qu’ils se soient empiffrés des prébendes iniques d’un système où ils avaient fondu, pendant que leurs discours qui promettaient monts et merveilles n’engendraient que misère pour le peuple. Qui ne se souvient pas de leur silence devant toutes les atteintes aux droits humains dont était victime le peuple de la part de cet abject pouvoir qu’ils ont servi au nom de la solidarité de cette majorité assassine dont ils faisaient partie, qui faisait la légitimité de leur président.

Les voilà aujourd’hui opposants de circonstance, après avoir prostitué leurs forces pour conjuguer le chaos dans un gouvernement de honte nationale qu’ils ont servi avec dévotion comblant le prestige de notre histoire d’opprobre et de ridicule ; ils ont le culot (c’est nous qui le leur permettons) de venir prêcher à leurs victimes d’hier, de s’associer à cette messe qui cristallise les espoirs que l’avanie, qui tient l’humiliation nationale à laquelle ils ont abondamment participé, sera déboulonnée. Jusqu’à quand serions-nous si naïfs pour tolérer cette rémission facile des péchés dont les effets porteront sur plusieurs générations.

Qui avait bu, boira demain, la trahison est leur tasse de thé. C’est à nous d’être le désespoir politique de ces individus tanguant rien que dans les sens de leurs passions de vivre de la politique à travers laquelle ils amassent des millions derrière une prestidigitation de servir pendant qu’ils se servent à satiété jusqu’en avoir plein la gorge.