Quand ces démocraties prêchent la mort insidieusement...
Ces hommes prêchaient insidieusement une haine quasi normale contre d’autres
hommes pour justifier les abus qu’ils leur feront subir. De plein gré juste
pour qu’ils ne viennent plus dans leurs contrées qu’ils rêvent de purifier de
la vermine que nous étions. N’ayant point le courage de retirer leurs
signatures des différentes conventions en rapport avec le droit d’asile, ils
passaient leur temps à malmener derrière des règles cyniques et iniques tous
ceux qui arrivaient dans leurs murs en tant que réfugiés.
Nous étions livrés à
un triste sort qui ne savait dire son nom. Que ne savait vraiment voir avec
lucidité ceux qui ne voulaient nous écouter. Dans ma tête pleine à craquer, j’avais
réfléchi et m’étais épuisé jusqu’à m’endormir dans un aveu de faiblesse devant
une mascarade qui tenait si bien la route. J’étais comme bien d’autres en plein
dedans. Comme coincés dans un étau tentant de nous débattre. Des hommes seuls
sans pays ni droits dont les administrations jouaient du sort avec tellement de
légèreté.
Commentaires
Enregistrer un commentaire