La belle et hideuse Europe....

Depuis qu’inopinément pour survivre mes pieds ont atterri sur le vieux continent, le berceau des droits de l’homme me dirait-on, du moins de ceux que nous utilisons comme par référence dans les agrégats d’organisations sociales du système des nations-unies, je me rends compte combien ces démocraties dites exemplaires se sont usées, comment les peuples se font manipuler jusqu’ à accepter la sournoise déformation ce qui n'apparaît plus que comme une hybridation de l’original qui n’a jamais été atteint, avec une volonté farfelue de saquer ses principes fondamentaux pour en faire que des coquilles vides sans aucune incidence sur les détenteurs de pouvoir.

Et la présente forme n’est que la combinaison la survivance d’un idéal inassouvi, mal assumé dans une malformation dégénérative éludant toutes les possibilités de rattrapage. L’Europe des droits de l’homme n’était plus qu’un mythe devant l’afflux de réfugiés; au contraire elle devenait invivable, ou elle se voulait être désespérante pour que nul ne rêve plus trouver la paix dans ses murs, surtout pas les va-nu-pieds comme nous pour qui elle symbolisait encore le paradis. 

Les lois devenaient de plus en plus infernales, ne permettant qu’aux plus aptes de s’y adapter et de s’arroger un tant soit peu  cette petite paix désirée, juste une toute petite portion. Le climat de vie pour les étrangers était devenu comminatoire et délétère.