cœur meurtri...

l'innocence de tes jours mineurs
la naïveté de tes gestes trempés dans l'affabulation
l'ivresse de ces mots tendres déversés sans contenu dans les tréfonds de tes ouïes
réveillant avec vigueur cet éros, très tôt, dans son insatiable appétit d'ingurgiter ce met, dont seul cupidon connait les vrais ingrédients
avec indécence, la prestidigitation a vu ses rideaux soulevés révélant la taille de la farce, en plein dans le cœur l'être a été atteint, il se voit arracher sa délectation et avec emphase, son plaisir a été éviscéré
sa vie farcie au mensonge, rôtissant à la mélancolie ne cesse de sonner le tintamarre de l'hymne de l'aigreur....

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