Extrait de mon poème Mon pays lessivé à contre courant...

Mon pays s 'extasie de cette épine qui lui suce la vie
Son cœur fend sous la pression de sa pointe langoureusement
Son sang gicle lucidement sur le parvis du destin comme gouter des flibustiers qui lui écorchent la peau sans ménagements sous un soleil ardent et indifférent
Mon pays est livré aux charognards, dépecé vivant et sa douleur semble n’émouvoir personne, ses peines sont un prétexte à la philanthropie et à l humanisme
Son peuple n est plus que l’ ombre de lui même, mort probablement, car son essence vitale aspirée par cette rugueuse existence où sur le perron du palais de la misère, le majordome le convie au diner des morts vivants afin de les gaver que des succulents mots, élevant dans le dernier pré carré d’humanité qui leur reste des gigantesques espoirs, tellement gigantesques qu’ ils l’ écrasent et même qu’ ils le tuent....

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