Extrait de mon roman"Arrière Pays"...

Ainsi aimait-il ironiser en disant qu’il avait fait une percée dans le Congo profond comme aux temps des explorateurs Livingstone et Stanley qui ont passé leurs mains ça et là dans l’essentiel de ce territoire vaste pour rassurer un roi barbu, dont le royaume ne valait que le quatre vingtième de ce jackpot dans cette Afrique déjà bien convoitée.
Ainsi les entrailles du Congo virent nul endroit où leurs mains ne passèrent et  repassèrent ; un laborieux travail de pénétration, d’exploration, d’expropriation pour une fin cynique qu’est l’asservissement sous le prétexte fallacieux de la colonisation.
Arrivé dans cette bouillante cité, il habita d’abord chez sa tante : une femme pleine de bonne foi, m’avait il toujours dit, mais elle était veuve et mère de cinq enfants.

Elle a toujours fait de son mieux pour prendre soin de tous dans la mesure de ces possibilités bien limitées, des maigres portions à la fois de soin et d’attention qu’elle pouvait dégager d’elle-même malgré l’âpreté et l’aigreur revêtant toute la bienveillance de son être.

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