Poison sur la vie

Bande de racaille

Merde puante et dégueulasse

Excités non sans parcimonie par l’aura du mal

Rêvant de peindre ma mort

Epiant ma vie dans vos heures de mal être

Souhaitant à voix éteinte me voir pourrir vivant

Mourir de vos pronostics dantesques

Et feindre cette compassion pleine de sarcasme

Tendre la prestidigitation de l’amitié

Pour sonder par des questions sournoises

Afin d’écrire dans l’esthétique le cynisme de vos apophtegmes

Vos cœurs immortels de jalousie et de vice quand

La lumière peut poindre dans l’obscurité de ces peines

Que subit l’homme, quand il peut s’embourber dans cette tornade d’effroi

Vos êtres se ragaillardissent de cet enthousiasme impudent

Presqu’insolent à la décence que nécessité la courtoisie de la vie commune

Vos hallucinations de mauvaise foi imprégnant vos cerveaux de cette raison éhontée