L'oppression dans l'intérieur de ce bus...
Le choix de mettre
mon corps en branle vers mon hôte valait plus que les autres considérations. Je
m’engouffrais à coté de mon amie à qui je fis une bise malgré les quelques
gouttes de sueur sur ses joies molles. Je sentais le doux parfum de mon amie
rivalisant avec une odeur piquante de corps trempés de suée mêlée à une
exhalaison de carburant pendante et permanente ; malgré qu’un courant d’air
balayait l’habitacle pendant que nous roulions. Indisposés, nous l’étions à
profusion avec l’oppression de cette odeur bien sensible dans un silence absolu.
Un silence que je trouvais ahurissant. Cette violation de nos droits des
clients car nous payons le ticket dans son total et nous méritons ni plus ni
moins un minimum de confort ou encore un minimum d’hygiène.
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