Exil friction :Poème...


Dans l’aube hivernal à venir au milieu des hêtres s’asséchant de cette température en dégringolade de ces degrés de plus en plus volatiles, bien enclin dans l’évanescence de ces mesures empilées de ces chiffres d’où pèse cette fièvre brulant dans les entrailles de tous les jours estivaux même dans le nord de l’Ostrobotnie
Dans ce paysage terne d’une Finlande plus que paisible, j’apparaissais à des milliers kilomètres de la terre d’ébène, balayé par le souffle lascif de cette quiétude de Pudasjarvi, le lac propre dit -on en finlandais, bien imbu de ce poids inquiétant et lassant d’un départ inopiné et d’un asile incertain dans ce grand nord Ouest du pays des hommes et des femmes aux cheveux gris, une solitude bien seule dans cette paix à conquérir
Des instants de désarroi où l’âme et l’esprit sont aux abois dans ce bois loin de chez soi si affectueux, si intense dans ce besoin de survivre pour qu’enfin l’être s’apaise vraiment dans le fond sans fin de lui-même, peu importe le lieu et l’endroit où se juchent les appréhensions en soi, que les draps de la quiétude  se déploient pour recouvrir ce tumulte silencieux et évanescent
Que le corps savoure les linceuls onctueux de la tranquillité, cette insouciance raisonnable, apaisante, indicible dans le fil de la destinée, bien callée comme un attribut inaliénable, un acquis pour toujours et de chaque jour, moins lourd mais pas léger, fragile et plus ou moins dur à rassurer à chaque moment, et non moins sûr dans une accalmie à préserver

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