Rêves asséchés
Mes rêves ont fané
sous le soleil du désarroi
Un temps morose
est sacré roi
Dans le royaume
de l’existence afin que s’assombrissent
Ces lendemains
bien enlacés de nos désirs de bien être
Peindre comme
laisser paitre la mélancolie
Sur les vastes
espaces encore vertes d’aspirations téméraires
Où l’âme va
fondre dans le culte des jérémiades
Laissant ainsi dériver
son essence dans les abysses du noir
Pour vivre cette
obscurité pérenne, ce soir eternel sous les étoiles
Un toit lugubre
au dessus duquel pend une lueur sombre
L’ombre d’un mal
pendant guettant la vie avec attention
Une infusion d’effroi
inhibant l’émulsion d’allégresse
Une tendresse
assassine infectant la substance et l’essentiel du verbe vivre
Comme un pitre au
gré des circonstances, balloté par la brise du destin
Rêves asséchés
Commentaires
Enregistrer un commentaire