DIANE : poème
15. DIANE
Dans l´instant d´avant, celui
d´après chaque fois le temps s´en va
Imperturbable dans sa course
frayant dans la nonchalance son chemin
À notre existence, arrimée à sa
lancée de tirer le meilleur et le maximum de ce que la providence peut offrir
Nouant le fil de la destinée de
souvenirs heureux ou malheureux constituant le socle de notre vie sur la
planète bleue, notre expérience humaine et surtout la tienne
Épicurienne croquant le temps
dans ce qu´il peut offrir, comme loisir à bon ou mauvais escient sans
abstraction de la rationalité et de l´excellence
Brassant à travers ton
enthousiasme, ces amitiés chères à ton existence, comme un confluent d´humanité
et de convivialité
Jeune, tu transpires la vie et
l´envie de vivre, qui me semble -t -il, ne laisse que très peu indifférents,
comme en témoignent toutes ces tendres sympathies déversées en ce jour, si
spécial, de ton énième anniversaire
Île petite affichant sa
particulière singularité dans l´approche inter dialectique, source
d´accommodation à travers laquelle, les hommes s´unissent dans une
compréhension, à la fois, mutuelle et antagoniste
Ksar, sur tes palissades semblent
s´agglutiner l´essence de l´être imbibé des prosodies, illuminant le fond de la
personne que tu es devenue, et rêve de devenir à l´instar de la femme d´un tsar
Allégorie de la demoiselle libre
ayant tissée au fil de chaque année, succédant aux autres, les traits
fondamentaux constituant la femme mature, s´assumant pleinement dans sa
féminité moderne
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