la nuit à peine éclairée avec son noir dominant n’était point un obstacle.

Au prix d’énormes sacrifices je pouvais étudier et j’en avais tellement conscience que je me permettais des nuits blanches pour assimiler la matière dans des auditoires déserts et plongés dans l’auréole des temps lugubres, la nuit à peine éclairée avec son noir dominant n’était point un obstacle.
D’ailleurs elle était le moment pour moi où je déployais de toutes mes forces  mon intelligence pour me probabilisé l’opportunité de me défaire dans cette carapace noire de la misère.
À ce noir sécurisant dans ce site universitaire, il y avait cette bravoure afin d’émerger des eaux de cette pauvreté et changer le sort de la vie.
Etudier la nuit porte en soi une double garantie de sécurité, celle du silence et de la compréhension.

Pas une seule lampe du hall d’entrée ne s’allumait et pourtant le service de maintenance de l’université fonctionne chaque jour-du moins le personnel pointe chaque jour à son poste de travail, un petit paradoxe du travail dans notre pays bien aimé-, il fallait donc des yeux bien ouverts pour voir où posaient les pieds d’autant plus qu’il me fallait nécessairement monter l’escalier, dont la première comme la dernière marche mal amorcée pouvait être la cause d’une chute fatale, la prudence s’imposait malgré la hâte de lire.

Commentaires

Articles les plus consultés