Passion et péremption : Poème

Plus rien ne demeure encore nous
Rien qui vaille l’élégance et l’aisance de nous enivrer
Dans la félicité de partager nos passions communes
Ce qui te retiens encore, c’est le remord
Cette conscience te rappelant le mal que tu assènes gratuitement
Ce qui t’empêche de voler loin et haut vers tes nouveaux horizons de lait et de miel
C’est la transparence de ton amabilité
Que rien n’arrive à corrompre
Même pas la désinvolture de tes libertés proclamées
Je sais que tu me quittes
Tentant de changer le brasier de l’amour
En feux d’amitié pour que rien ne soit esquinté
Dans cette délicate fin d’une époque : une bretelle
Une exérèse sur la fusion de nos destins siamois
Du haut de mon silence, absolument rien ne m’échappe comme le vent que nulle personne ne peut ne pas sentir
Dans la quiétude de mon visage, j’observe dans le calme

Le poète boit la sève de ce fruit âcre

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