A cor et à cri réfugiés

La violence était bien présente
Subtile et sournoise
Elle avait survécu au changement de lieu
Elle se voulait bien pieuse
Comme un moine dans la forêt du Tibet
En quête de paix nous étions
Nous embrassions à bras le corps le souffle de l’inconfort
L'ambiance inhospitalière était muette , patente et latente
Ses pas silencieux
Elle se décrivait dans ces regards remplis de haine , de stupéfaction et d'indifférence
Des fois elle était l’audace et la condescendance
Nous sourions de ce que les circonstances ont fait de nous
Des réfugiés
Ainsi plus qu’un homme de lettres , j’étais devenu
Je faisais de la philosophie des attitudes
Il pouvait arriver que mon diagnostic soit faux
Mais ayant observé le paradis escarpé
Je pensais que ses habitants mériteraient une thérapie
Car tout est fait pour occulter les vraies réalités sous tendant l’identité qui est la lueur et les raisons de notre présence dans leurs terres
Et ils sont ensevelis dans une cécité presque congénitale et orchestrée par cette oligarchie criminelle
Dirigeant  en leur nom des abus à travers le monde
Voilà pourquoi nous sommes réfugiés 

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