Le silence des âmes seules ...
Dans mes
yeux
Tu peux
lire le cri du désespoir
Le souffle
de la solitude
Aspirant
mon plaisir de vivre
Sans toi
Je me sens
si perdu
Peut être
aussi aigri et ivre d’être ainsi.
Dans mon
silence lourd
Des maux s’entrecroisent
Des sons s’entrechoquent
Le poids de
la décrépitude jubile
Sa croissance
est lente et sure
La vie se
voit délaisser dans la tourmente.
Mon visage
porte le masque de l’obscurité
Les lendemains
sont une frayeur absolue
Une crainte
dans ce présent de catastrophe
Des mots
lugubres s’alignent
Pour qualifier
le futur
Le sourire
m’avait déserté
Le vent sec
et froid entonnait sa rogne
Pour voir
au bagne l’écriture du destin.
Je regardais
cette quiétude de l’horizon
Ce calme
patent et imperturbable
Anesthésiant
ces douleurs tacites
Infusant à
l’âme
Cette résilience
afin de triompher
De ces maux
pertinents
S’appropriant
le désir d’exister
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