Une caresse de minuit

Assoupie dans l’innocence de l’instant
Une belle désinvolte
N’attisait que concupiscence
Au milieu de la nuit
Chandelle d’une étincelle
Défiant le poids de l’obscurité pendante
Étendue sur son lit
Son corps valait une friandise
Comme un élixir succulent

Décuplant un désir brut
Une dévotion au culte du plaisir
Que frissons à profusion
Dans les airs à proximité
Le silence devenait un supplice
Et l’inertie une torture
La paume de main s’impatientait
Parcourir sa peau
D’une caresse nocturne
Et suave
Écrivant ainsi un cantique des soupirs


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