Un silence des maux et des mots

La rosée humecte la nuit
L’obscurité suit le temps
Lentement les instants se décomptent
Remplissant de caducité le calendrier
Le futur se dissout dans les cendriers de l’existence
La vie se voit écrite en souvenirs
Pour que le passé ne disparaisse
La nostalgie chante les moments dissous
Dans la trame de l’histoire

L’homme insatiable tente de contenir l’existence
Afin qu’elle se perpétue comme une éternité
Survivre s’il le faut
Ne point s’abréger le désir de vivre
Ivre de palper le bonheur d’exister
Malgré les vicissitudes tissant le destin
Le bonheur épileptique se faisait parfois rebelle
S’arrimant à cette mélancolie marquant ses empreintes

Dans le firmament des réveils
Et des sommeils
Construisant itinéraire d’un être
Espérant atteindre le seuil de ce plaisir de vivre
Des envies se tissent
Parfois inassouvies


Cumul d’insatisfactions
Voguant dans les profondeurs de l’âme
Des frayeurs tacites
Fissurant la quiétude des abysses indescriptibles de l’homme

Ainsi le silence devient un refuge
Pour purger ses peines
Supporter ces préjugés sur le fil de l’existence
Une instance où l’homme se réfugie
Pour diluer la douleur de son présent
Une calamité plein d’aigreur
Torturant la vie
La résilience devenait une nécessité




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