Aigres instants...

Séquelles pleines de rebuts de péremption, 
loin de faire l’unanimité sur cette corrosion qu’elle exerce sur les olibrius, tissant sur la paroi de la destinée cette aquarelle constituant le frontispice diaprée de l’existence sur la terre des hommes si diaphane à cette lueur, succédant à chaque instant dilué dans la courbe du temps
Fêlure sur le flanc de cette indécence téméraire où l’enthousiasme de la vie se veut maladroit pour qu’enfin se lèvent ses spasmes gavés de ces germes d’allégresse rebelle à la marcescence grignote de ses fines dents acérées la présence comme la prestance
Brûlure sournoise consumant l’essence de l’être dans la tendresse de ce brasero aux flammes totos,
boucanant mon humanité pour qu’elle ne reste qu’un espace aride plein de cactus accrus sous la fertilité de cette abondance de précarité lugubre et sinistre
D’ un arôme insipide infiltrant les abysses de l’ectoplasme avec intensité fougueuse pour essorer cet altruisme naturel en éveil dans le fond de chaque être,
et ainsi tordre les empreintes de mon identité livrée à la merci de tes sceaux indélébiles
Comme une étoile en pleine extinction l’ombre obnubile mon aura vitale de sa capuche,
empestant ces exhalaisons saumâtres abrégeant le soupir sous tendant le rythme physique du destin qui voit ses parois peintes de goudron,
et ainsi luire de ce noir brillant de sa luminosité
Foultitude de décrépitude où la solitude voit dans son périmètre s’étendre sous la vastitude de la bile,
livrant l’âme à l’infinitude de ses caresses langoureuses afin d’anesthésier 

ces exhales des ultimes instants

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