La magie d'une chorale...

Un bel après midi ensoleillé au bord du lac Léman brillant dans une élégance millénaire, des chœurs s’élèvent vers le ciel, des sons tout aussi doux que le miel, devant une assistance diluée dans le silence absolu, captivée par le charme des chants d’en haut qu’entonnent les hommes pour célébrer le créateur du ciel et de la terre.
Une chorale d’une septantaine de personnes que dirige Serguei Tcherkassov, dont la longue expérience dans le domaine musical est un atout de taille dans la performance que réalisent ses choristes. Le chœur du Onzième choral de liturgie orthodoxe se passe à Lutry, au centre ville dans une église que tous nomment le temple. 
Ce chant plein d’intonations remplies révèlent le besoin latent de l’homme pour l’amour de Dieu. Les murs de la cathédrale confessent dans leur tranquillité la limpidité du verbe qui célèbre les merveilles du Très Haut, l’admiration est évidente. Les visages apparaissent translucides d’une allégresse incontinente muselée par le mutisme qu’exige la circonstance.
Les chœurs s’entremêlent dans une radieuse mélodie qui enivre l’ouïe, l’âme s’embrase de satisfaction indicible pour laquelle les mots désertent l’esprit et les lèvres. Une qualification semble impossible afin que le poète se satisfasse d’avoir pu quantifier le plaisir vécu. Entre les notes d’agréable cantique que chantent ces regards figés au dessus de nos têtes, se dégage une aura qui emballe l’instant dans toute la beauté subtile que chacun ressent dans les abysses de son être. Cette tendre chorale nous a bel et bien enchanté, voire envoûté dans son triptyque. 

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