La solitude d'un homme bien seul...

Ivre de mélancolie, de nostalgie
Ainsi, gît dans les méandres de mon esprit
Toute la quiétude de la tristesse;
Il en transparaît aussi, comme une lumière
Toute son essence, qui vaut une sagesse intime pour l’être.
La solitude m’embrasse avec ses doux baisers,
Pour m'engloutir dans les altitudes de ses abysses
Ma langue épouse le silence
Pour que le crime soit insipide,
Que ma voix se dissolve dans les abîmes de l’inexistence
Mon cerveau s’obscurcit dans le noir absolu.
Une nuit où ma dignité se voit recouverte de désuétude
Et le passé devient le refuge de ma consolation
Défilant dans le creux lumineux de mon regard hagard
D’homme désemparé, accaparé par un sort
Que le destin laisse peindre en lugubres dessins.

Mon visage porte le masque de ses souffrances tacites,
Dont les cris s’étouffent dans les profondeurs de l’âme,
Sur le papier blanc, je fais mon deuil silencieux.

J’apprends à apprivoiser la taille de mon désarroi
Qui me fait boire la coupe de son aigreur
Dans le calice de roi déchu
Le délai échu de sa gloire figé sur la ligne du temps.
Livré à une misère de cœur et de poches
Rien ne semble lui procurer la paix tant souhaitée
Ses écrits décrivent le missel de sa déception incontinente
Ses yeux secs sont mornes, remplis de chiourmes nuées
Il laisse faire la vie jusqu'à ce qu'elle se fatigue.

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