Au présent comme au passé, tu restes mon indélébile souvenir...

Je reviendrai me perdre dans le passé en m'asseyant sur le banc de nos nuits estivales pour revoir les images d'hier enfouies dans la mémoire, pour palper l'éphémère plaisir de tes baisers passionnés, sentir la finesse de tes doigts parcourant avec insatiété les muscles fermes de mon corps, entendre le soupir de tes mots inaudibles et ivres de cette chaleur de nos corps enlacés à l'air libre.
Je chercherai dans le fond de ma mémoire, s'il le faut, l'illusion et le délice inouï de tes tendres caresses sur ma peau d'ébène ; à mon esprit, j'obligerai de visualiser tes mains fines s'offrant un slalom suave sur les protubérances de chair galbée, couvertes de linge assez fin, livrées à l'avidité de tes insatiables passions sur les formes rêches de mon anatomie virile, jadis.
Je tirerai des abysses de souvenirs les images de ton nez frottant avec engouement les plis de jonction de mes membres pour humer l'odeur aphrodisiaque qui en émanait, ainsi que l'ombre de ton visage saoul de désirs de nos inassouvies passions quand il laissait filtrer avec incontinence un charme qui te rajeunissait.
Si, l'amour te rend bien jeune dans ton âge que tu ne cessais de présenter comme un poids : une péremption d'aimer, et je ne me sens nullement idiot de t'aimer malgré les caprices exagérés de ton ego, au contraire je vis la noblesse certifiée du charme que vaut le geste. Je me sens bien en paix avec mon être. Je parlerai à la lune et aux étoiles sur ce banc de nos baisers d'autre fois pour avoir tes nouvelles, certain qu'elles ne manqueront pas de me parler de toi.
Image Google.


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