Juste un instant de réflexion pour ouvrir le bal de la vie, cette année, toujours en pensant au petit homme...

Une année engloutie dans les méandres du passé ne peut que raviver la conscience sur l'état du monde dans lequel nous vivons, celui que façonnent les adultes pour la postérité que vous valez - le monde de perspectives. Une pertinente interpellation de ce que furent les gestes ayant rempli nos présents d'hier s'empilant au fil des jours jusqu'à déborder de l'entonnoir où le temps est enfoui dans l'antériorité, ainsi frappé d'obsolescence.
Une pause s'avère salutaire pour voir ces horizons lointains marqués de la trace de nos pas venus des profondeurs ensoleillés sous les tropiques jusque dans le froid hivernal au cœur du vieux continent. Je ne me suis pas laissé diluer dans le bavardage d'un quelconque enthousiasme, ni dans un silence d'une résignation, au contraire j'ai laissé le monologue de l'imagination déployant ses ailes et ses yeux sur la précarité crescendo à travers l'humanité ; mais aussi, je tentais de m'anesthésier d'imprécations probables au nom d'un optimisme à revigorer afin que ma paix apaise mes inquiétudes sur ces lendemains que nous vous léguerons.

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