Un instant d'écriture à la Riponne...

Le pavé de la salle où je me trouve au rez de chaussée est faite de bois : des lattes de bois couvrent le sol couinant à chaque fois qu'un individu y pose le pied dessus. Un vent froid frais y pénètre une fois que les rideaux lourds de sa voie d'entrée sont écartés. Ses façades sont remplies d'adresses de musées à Lausanne et dans les environs, même qu'une table de proximité est comblée de petites annonces culturelles en papier à la portée de qui veut prendre.
En plein hiver, la grande bâtisse de béton de la Riponne s'empiffre de froid jusqu' aigrir l'ambiance dans les différentes pièces dont elle est composée. Les grandes salles de la bibliothèque sont chauffées, exception faite pour les couloirs et la cafétéria où règne un froid frigorifique. Il y sévit à certains endroits un froid digne de l'une des époques glaciaires.
J'aime rester dans cette chaleur douce au milieu de cette lumière feutrée attisant le vernis luisant sur ce pavement en bois. Dans ce silence apaisant comblant la salle dans sa totalité malgré les bruits répétitifs de la porte d'entre principale de la bibliothèque, ainsi que les va et vient de toutes les personnes entrant et sortant.
Là, des fois s'ouvrent les abysses de ma pensée, l'imagination s'enclenche dans un automatisme presque naturel pour immortaliser le présent avec les mots, non pas seulement des palabres alignées les unes à coté des autres, mais leur donner un rythme, une mélodie afin que la lecture puisse laisser entendre une musicalité, un ensemble de sons agréables dont se réjouissent la raison et l'âme.





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