Un souffle à peine entendu dans le noir

Dans la lointaine contrée où je tente de renaitre et de survivre, la mélancolie et la nostalgie me font une guerre impitoyable. Le passé de bravoure et de prouesses se sent éclabousser d'indignités, j'en souris longuement pour anesthésier mon ego ; faire en sorte que la nature de l'homme que je suis, que j'ai toujours été, ne soit point subjugué par le poids harassant des événements. C'est dans les dédales de ces hier que je puise l'étincelante force de regarder l'aigre présent avec ironie, ainsi preserver toute la bonté en abondance dans les confins de mon âme.
Chaque jour au milieu de la nuit, les mots traversent mon esprit pour briser l'emprise de la solitude, j'écris des missives dès que mon sommeil s'interrompt. La quiétude de la nuit est un instant rempli de sincérité absolue car, dans la profondeur de chaque sommeil, l'esprit et la conscience rappellent à chaque homme l'identité de son âme.

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